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Hellfest 2017 – les vétérans entrent en piste!

Hellfest 2017 – les vétérans entrent en piste!

Les meilleurs choses ont une fin : c’est sur ce célèbre dicton populaire tiré de La Fontaine (ou bien de Terminator, j’ai un doute), que je vais introduire mon dernier article consacré à ces trois jours au Hellfest édition 2017.

Un moine défroqué qui a visiblement de saines lectures! 
Un moine défroqué qui a visiblement de saines lectures!

Pour ce dernier jour, encore un beau programme : Clutch, Hawkwind, Slayer, Blue Öyster Cult, Prophets Of Rage, Emperor, Linkin Park…J’en oublie certainement ! Petit avertissement : nous ne parlerons pas de Linkin Park dans cet article, puisque je n’ai jamais accroché avec ce groupe (je sens que je vais décevoir ma coiffeuse : dédicace spéciale !).

Il y avait aussi des indiens : la classe! 
Il y avait aussi des indiens : la classe!

Il fait toujours aussi beau sur Clisson, la bière coule toujours à flots, et les festivalier(e)s sont toujours aussi marrants ! Je vais casser un cliché sur les fans de métal : ce sont des gens sympas et respectueux, qui cachent un cœur GRAND comme ça ! Vous vous ferez sans doute plus emmerder un jour d’ouverture des soldes aux Galeries Lafayette qu’au Hellfest.

Une vue depuis la grande roue - Photo Weirdsound 
Une vue depuis la grande roue – Photo Weirdsound

Une fois cette terrible vérité révélée, nous allons pouvoir rentrer dans le vif du sujet ! Le début de notre après-midi a été consacré à du shooting photo de festivaliers : des vikings, des indiens, des moines…Le festivalier est un animal qui aime bien se déguiser ! On en profitera aussi pour faire un tour de grande roue (nous sommes restés de grands enfants…)

Que serait le festival sans ses vikings? 
Que serait le festival sans ses vikings?

Le soleil tape dur, conjugué à la bière et au vin, je me fais un début d’insolation assez sympa ! La vie de reporter amateur, c’est parfois compliqué. J’en profite aussi pour parfaire ce bronzage qui, depuis, fait de nombreux envieux.

Avec tout ça, j'ai failli oublier les mexicains! 
Avec tout ça, j’ai failli oublier les mexicains!
Un désoiffeur, sans cet homme beaucoup seraient morts (de soif) 
Un désoiffeur, sans cet homme beaucoup seraient morts (de soif)
L'armée a entamé une profonde réforme visiblement ! 
L’armée a entamé une profonde réforme visiblement !

Nous nous rendons à la conférence de presse de Blue Öyster Cult, une grande première pour notre jeune blog ! Seul bémol, on a du mal à entendre les réponses du groupe du fait du bruit ambiant…

Blue Öyster Cult en conférence de presse 
Blue Öyster Cult en conférence de presse

S’en suit un moment de détente à l’espace V.I.P, qui s’avère être un endroit cosy pour passer un bon week end ! Piscine, carré de (fausse) pelouse, nourriture et boisson : parfait ! J’en profite encore pour faire quelques photos…

On a retrouvé Charlie! Et visiblement il boit de l'eau 
On a retrouvé Charlie! Et visiblement il boit de l’eau

Enfin, feignasses que nous sommes, nous nous décidons à aller vers les scènes. Le premier groupe que nous allons écouter en intégralité est Blue Öyster Cult. Ces vétérans jouent depuis 1967 ! Le seul membre présent depuis le début de l’aventure étant Buck Dharma (chant) suivi de près par Eric Bloom (guitare) arrivé en 1969.

Je ne suis pas un grand connaisseur de Blue Öyster Cult, même si j’apprécie beaucoup des titres très connus comme peuvent l’être (Don’t Fear) The Reaper ou bien Burnin’ for You. Le groupe est venu jusqu’à mes oreilles, alors que j’étais étudiant en philo et que je préparais mon mémoire sur le rapport entre philo et musique. Certains textes de chansons auraient été prétendument d’inspiration nietzschéenne : théorie totalement foireuse quand on écoute la chanson subhuman et qu’on prend cinq minutes pour se renseigner sur le web.

Et paf! Une photo où j'ai tout le groupe! 
Et paf! Une photo où j’ai tout le groupe!

Je classifierai Blue Öyster Cult à la croisée de deux mondes : le hard rock et le rock psyché. Joli mélange me direz vous ! Je laisse Ziggy vous faire un retour plus complet et documenté sur le concert, que pour ma part j’ai trouvé sacrément cool.

Nous restons auprès de la scène pour attendre un groupe que j’apprécie beaucoup : Clutch. Pour les avoir déjà vu sur scène trois ou quatre fois, j’étais impatient de revivre un bon concert de nos amis américains.

D’un point vue musical, Clutch est à mi-chemin entre le stoner, le punk et le heavy, avec une touche de blues qui donne ce son si reconnaissable aux albums de Clutch. Forcément, quand on me parle de stoner, j’ai l’oreille qui se dresse (restons corrects, des enfants nous lisent).

Neil Fallon 
Neil Fallon

Partageant le même producteur que Kyuss, les Melvins ou Queens Of The Stone Age, Clutch est un très bon groupe qui gagne à être connu : ça sent l’Amérique profonde, les routes désertes en ligne droite sur 300KM, les motels poussiéreux, les bars et les strip-club, les 4X4 et les chemises à carreaux : bref, des redneck comme on en fait plus. (Ces propos n’engagent que moi !).

C'est bien Clutch (un indice est caché sur la photo) 
C’est bien Clutch (un indice est caché sur la photo)

J’ai découvert le groupe il y a une dizaine d’années, lors d’un passage au Hellfest, et depuis nous filons le parfait amour ! Clutch est une bête de scène, capable de retourner une salle en moins de 5 minutes. Ça sonne simple et efficace, ça va à l’essentiel et ça fait bouger les guiboles : que demandez plus ?

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Depuis 1993, le groupe a onze albums à son actif, emmené par Neil Fallon (chant et guitare), ils sont devenus une valeur sure aux USA mais aussi de l’autre côté de l’atlantique. Le dernier album Psychic Warfare (2015) et From Beale Street to Oblivion (2007) avaient fait l’objet d’une diffusion alléchante dans le cadre du disquaire day 2016, comme vous vous en doutez, je n’ai pas été capable de résister aux sirènes du mercantilisme !

Le concert commence directement avec une super ambiance, on en attendait pas moins ! L’énergie déployée par Neil Fallon et ses acolytes, Tim Sult (guitare), Dan Maines (Basse) et Jean Paul Gaster (batterie), est communicative !

Myday! Un slam s'écrase! 
Myday! Un slam s’écrase!

Les slams s’improvisent avec plus ou moins d’issues heureuses, les premiers rangs se trémoussent bien (n’est ce pas Ziggy ?), et Clutch fait feu de tout bois, enchainant leurs chansons les plus connues, dont The Regulator, Electric Worry (juste géniale !), X-Ray Visions

Visiblement Clutch, ça fait planer! 
Visiblement Clutch, ça fait planer!

Quel pied ! Pour 2017 c’est sans doute l’un des meilleurs (si ce n’est le meilleur) concert que j’ai vu au Hellfest. La musique s’arrête, c’est bien dommage, on en redemandait. Un superbe show avec une intensité et un engagement comme peu de groupe savent encore le faire.

Il est temps d’aller se restaurer, j’opte pour le tartare de bœuf et les pommes dauphines (il est loin le temps où il me restait trois figolu écrasés au fond d’une poche pour finir le weekend). Nous échangeons quelques mots avec les journalistes et photographes présents qui nous donnent quelques tuyaux intéressants (j’ai commandé le lendemain un sac à dos de ninja à l’épreuve des bombes et d’une fosse en délire !).

Nous nous mettons en route pour notre dernier concert, et non des moindres, j’ai nommé Hawkwind. Ziggy et moi connaissons assez bien ce groupe, lui pour l’avoir vu à leurs débuts dans les 70’s, moi pour les avoir découvert quand je m’intéressais au début de carrière de Lemmy avant Motörhead (béni soit leur nom !).

Hawkwind, groupe lui aussi créé en 1969, a fait l’objet d’un (très bon) article de Ziggy il y a quelques jours. Nous étions impatients de nous frotter à ces vétérans du space rock ! Dave Brock (chant, guitare, synthé, cet homme joue de tout), reste le seul membre fondateur encore présent.

Dave Brock à travers le temps et l'espace! 
Dave Brock à travers le temps et l’espace!

Le dernier album, Into The Woods sorti en 2017, est logiquement très présent dans la setlist joué devant nous. Nous avons, de plus, la chance d’être dans l’espace réservé aux photographes, juste devant la fosse, j’ai donc pu tirer le portrait à l’ensemble du groupe dans de bonnes conditions !

Magnus Martin 
Magnus Martin

Ziggy nous préparant un de ses articles dont il a le secret, je ne vais pas m’étendre plus sur le sujet. Vient le temps de conclure ! nous repartons, fatigués mais heureux vers la voiture. Que retenir de cette édition 2017 du Hellfest ? Une super ambiance ? Une très bonne programmation ? Une météo de rêve et une organisation béton ? De la bière, beaucoup de bière ?

Ce fut un excellent festival, trois jours de musique et de plaisirs qui vous font oublier le quotidien et les lundis au boulot ! Que l’on soit amateur de metal ou non, le Hellfest c’est une expérience unique qui ne vous laisse pas indifférent. Nous reviendrons avec grand plaisir en 2018, pour encore plus de photos, de retours de concerts, d’interviews et de rencontres improbables !

Deux sympathiques festivaliers! 
Deux sympathiques festivaliers!

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