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KO KO MO aux Escales 2017 : t’as le look coco!

KO KO MO aux Escales 2017 : t’as le look coco!

Festival les Escales 2017, Scène Estuaire, 23h15, le vendredi soir.

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KO KO MO, c’est ce groupe nantais dont le nom me disait vaguement quelque chose il y a encore un mois.

En juin, je me rendais au concert donné par des connaissances quand une de mes amis me montre un mec aux cheveux longs et frisés, avec un style vestimentaire rappelant les anciens jours du rock, en me disant « Lui c’est Warren, de KO KO MO, tu connais ce groupe ? »

Ouais, ça me dit vaguement quelque chose.

Il s’avère que Warren n’était pas là pour rien, puisqu’après 45 minutes de concert de The New Medicine Show, il est monté sur scène avec le groupe pour un « petit bœuf » (de 45 minutes).

Pour la faire courte (parce que je suis supposée vous parler des Escales, quand même), tout le monde a pris une bonne grosse claque, ce soir-là. C’était déjà bien, avant qu’il rejoigne le groupe, mais quand même, avec lui, c’est devenu fou. Warren a une présence, une voix et une énergie rares. Il habite la scène, il vit la musique. Je crois que ce soir-là, on est beaucoup à être restés scotchés par la performance de cette bête de scène. En tout cas j’en suis rentrée avec la ferme intention de m’intéresser de plus près à ce groupe, et surtout de ne pas les rater lors de leur passage aux Escales.

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Les Escales donc, nous quittons le concert de Jain pour nous installer en avance au premier rang. Warren Mutton (chant et guitare) et Kevin Gromolard (batterie et chœurs) s’installent.

Dès les première notes, KO KO MO frappe fort. Ils ne sont que deux mais occupent largement l’espace sonore, scénique et mettent le feu au public en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Leur rock sauvage nous transporte directement dans les 70s. Pendant l’heure qui suit, les deux furieux vont nous dérouler les morceaux de leur premier album, Technicolor Life, sans jamais faiblir, en totale connexion avec le public. Au contact de la scène, leur musique devient vivante, fluctuante, variée, habitée.

L’association est parfaite, entre Warren, chanteur et guitariste charismatique à la voix androgyne et Kevin, batteur survolté tenant à peine en place sur son siège et chauffant le public entre les morceaux. Ces deux-là se sont définitivement bien trouvés, et le plaisir qu’ils prennent à jouer ce soir-là nous ravit autant qu’il nous contamine.

Autour de moi, c’est l’unanimité : ce concert valait vraiment le détour ! Une chose est sure, je suivrai l’évolution de ce groupe de près.

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