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Motocultor 2018 –  Day 3 : kenavo Saint-Nolff !

Motocultor 2018 – Day 3 : kenavo Saint-Nolff !

Le soleil se lève une dernière fois devant nous en territoire breton. La brume s’enveloppe encore contre les ombres des arbres de la for…ENCULEEEEEE ! La nuit a été encore humide et froide mais nous sommes fin prêts pour cette dernière journée qui promet, encore une fois, d’être herculéenne. Les poches sous les yeux d’ Elanbleu m’indiquent que nous atteignons un stade de fatigue qui déteint sur notre faculté à avoir une élocution assez évoluée pour nous faire comprendre de nos semblables. Nous sentons la bière et la transpiration et commençons tout juste à nous y habituer (ça en devient presque agréable).

Rapide check de notre programme de la journée et direction les portes du MOTOCULTOR FESTIVAL où un rapprochement évident avec les agents de sécurité s’opère. La fouille matinale , plutôt brève ces deux derniers jours, se transforme en un bloblotage de mes parties intimes assez long (trop long …). Je tiens à remercier ces braves personnes qui ne sont pas à un poste évident et qui permettent à des milliers de festivaliers de passer un week-end des plus agréable.

La soirée d’hier a été plutôt psychédélique et il nous faut bien une bonne dose de blast pour nous remettre les idées au clair.

PS : Michel si tu es toujours enfermé dans ce van qui était à quelques voitures de nous, ne t’arrêtes pas de crier. Quelqu’un finira bien par t’entendre et viendra te délivrer. Et … nous aussi on aime les frites.

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Photo WEIRDSOUND

Tranzat : AAAAAH sebabwa maramitetibaba…iya iyé

Vu par Elanbleu

En toute franchise, nous errions un peu entre deux concerts (nous attendions le passage de JINJER – (voir excellent article de Moskowmonkey) quand, tout à coup, nous entendions une bizarre mais néanmoins agréable mélodie.

Fidèles à notre mission, nous nous dirigeons vers la scène #2 et nous approchions pour découvrir le spectacle en cours : 4 mecs en col roulé blanc et « AAAAAAAHHH sebabwa maramitetibaba… » Moskowmonkey et moi, nous nous regardions et là un étrange sentiment est né entr..EEEENNNCUUUULLLEEEE !! Ah Gwenaël, tu es encore là.

Malgré leurs costumes bien confortable de mamie Yvette, les quatre garçons ont livré une reprise du roi lion version métal plutôt bien réussi. Nous avons eu le temps d’écouter un autre morceau du groupe avant la fin (car oui, nous sommes arrivés vers la fin du concert… à 2, jour 3, tente quechua, ça tirait un peu) et c’était assez plaisant.

J’ai réécouté, tranquillement dans mon salon et verdict : j’aime bien, je n’affectionne pas particulièrement mais c’est plaisant. A vous de découvrir maintenant !

JINJER : girl power

Vu par Moskowmonkey

Je dois avouer que je me pointe devant JINJER tel un explorateur des temps modernes. Le groupe est inconnu dans mon bataillon et le gentil gros monsieur, qui me paye une rasade de Jack Daniel’s, me confirme que je ne vais pas être déçu. Malgré des tatouages partout, son cuir usé jusqu’à la corde et des bras qui font deux fois la taille de mon tronc, le bon gros géant à l’air d’en pincer pour la frontwoman.

Petite présentation rapide : GINGEMBRE (et oui ça sonne moins bien en français !) est un groupe ukrainien formé en 2009 qui produit un son oscillant entre métal core et death métal. JINJER a signé sous le label NAPALM RECORDS.

En effet, Robert avait raison (je vais appeler mon pote de whisky comme ça pour que ce soit plus simple pour tout le monde). Quand TATIANA SHMAYLYUK entre sur scène, Roro pète un boulon il se cramponne à moi comme un dingue (à moins qu’il fasse un AVC …). Il faut avouer que la plantureuse leadeuse arbore une combinaison en simili cuir ultra moulante plutôt difficile à porter, et à elle, on peut dire que ça lui va bien (à en juger à la quantité de bave absolument incroyable que Robert vient de me verser sur l’épaule). Bref !

Les morceaux s’enchaînent et il n’y a rien à jeter. Le seul bémol qui pourrait entacher le live impressionnant des ukrainiens, ce sont les passages chantés (un peu à la ETHS) qui sont un peu trop Pop à mon goût. Par contre, on peut dire que la demoiselle maîtrise le growl. Les bouches ébahies montrent que je ne suis pas le seul qui en prend plein la face. Le chant guttural est incroyablement grave pour une femme et rendrait jaloux bon nombre de métalleux un peu moins couillus. Autre point à souligner, le bassiste est tout simplement balèze ! Un jeu proche d’un jazzman alternant taping, slap et cordes pleines. Juste parfait !

A voir et à écouter absolument !

DEAD BONES BUNNY : le lapin blanc d’ Alice version Walking Dead

Vu par Moskowmonkey

Le visuel n’est pas si important que ça dans la musique. FAUX ! Et j’en ai la preuve. Nous nous sommes retrouvés devant le concert des français de DEAD BONES BUNNY grâce à leur affiche et leur univers qui nous a attiré l’œil au milieu de la foule de festivaliers. Vous ne connaissez pas encore ce groupe ? C’est normal, il est tout frais de ce début d’année. Les camarades musiciens se sont retrouvés en janvier 2018 autour d’une mascotte hors norme (une lapine squelette un peu chaude) et ont décidé de mélanger deux genres musicaux : le métal et le rock à billy. Mélange osé me direz vous ! Mais mélange efficace ! DEAD BONES BUNNY en live c’est un vrai show des 50’s avec des grosses satus. C’est une contrebasse à la ELVIS, un chant à la MOTÖRHEAD et une guitare puissante. On pourrait trouver le mélange simpliste. Se dire que le groupe n’a fait que sonner du Rock à Billy en mode bourrin. Mais l’univers autour du groupe et de sa musique donne un cachet particulier à l’ensemble du show. Car c’est un vrai show dans lequel nous perdons l’aspect de temporalité (c’est vachement bon ces petites pilules avec des smiley dessus ! C’est quoi ?). L’espace temps s’étend et se tord autour d’un public qui commence à danser les quelques pas de rock’n roll qu’il connaît (c’est normal que j’ai l’impression de mâcher du coton ?).

Amis curieux, n’hésitez pas à aller jeter une oreille aux 3 titres démo disponibles gratuitement sur le site du groupe (le lien est tout à la fin de l’article) en attendant la sortie de leur premier album prévu pour Novembre 2018. Let’s rock !

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DEAD BONES BUNNY au Motocultor Festival 2018

STONED JESUS : putain, elle est bonne !

Vu par Elanbleu

Décidément c’est Noël avant l’heure ! Je commence à me demander si je n’ai pas intérêt à faire une autre liste…euheu bref, STONED JESUS, rien que par le nom du groupe, ils ont gagné ma sympathie éternelle ! Bravo les gars, dorénavant, je verrai le fils de Dieu comme un hippie poilu et paumé.

« Sinon, la musique tu en penses quoi Robert ? » Oui ok, putain vous êtes… D’accord, ce trio ukrainien va me péter mes cervicales (de manière fictive = chez Weirdsound, nous sommes des pros !).

Le chanteur/guitariste Igor Sydorenko impose dans son jeu et sa voix : épais comme du bon vieux cognac dans un fût de chêne. Soutenu par la basse pesante et bourru de Serhiy Sljussar (non je n’ai pas éternué en tapant son nom) ainsi que la batterie jazzy et lourde de Victor Kondratov (pas une marque de vodka) ; le trio s’accorde très bien ensemble sur scène.

Je m’étais efforcé de rester concentrer devant chaque concert tel un roc ! Mission échouée les gars : le bro m’a dévié du droit chemin. Certes je n’étais pas en train de « pogoter » dans tous les sens (je me fais vieux…) toutefois, j’ai été aspiré dans ce monde stoner/garage que j’affectionne particulièrement et putain, qu’est-ce que c’est bon ! STONED JESUS, si vous nous lisez : Dyakuyu !

Vous aimez le stoner => Va et écoute mon pote !

Moskowmonkey m’avait bien dit : tu vas bien t’amuser là. En plus d’être un super rédacteur, il est devin ! Balaise.

POPA CHUBBY : la vengeance du gros

Vu par Elanbleu

Souvent la puissance d’une performance en concert est mesurée par la capacité de l’artiste à faire déplacer les foules ou bien en la qualité de son talent sur scène.

Ici, l’auteur est : POPA CHUBBY, ladies & gentleman ; plus rien à prouver à part sa puissance à (encore) démonter ta gueule avec ses riffs gouteux et généreux, assis confortablement sur sa chaise. Tout le monde y passe : de la mamie en blouson en cuir, au mec de la quarantaine torse nu, au couple niais et enfin, aux ados gothiques/déguisés en Pikachu (celle-là est dur…).

Le gargantuesque POPA ne se contente pas de son talent exceptionnel avec l’instrument à six cordes, mais vient rajouter avec sa voix rauque toute la splendeur de l’américain désinvolte ! Il est un des derniers (voir le seul) de cette génération d’artiste « rock » des années 90’ où, tu avais le choix entre les boys bands ou bien le Hip Hop bon marché (oui, je sais : vous allez me sortir Nirvana, les Smashings… mais MTV était sur le déclin et les radios virées au radio business), pour nous faire dire que la mère de tous c’est le blues !

Et zeu cherry onne zeu top (cerise sur le gâteau, ouais, on est moulti langue chez Weirdsound), nous avons la chance d’avoir en concert POPA CHUBBY grattant du Purple HazeHENDRIX, Iron ManBLACK SABBATH et Hey JoeBILLY ROBERTS ! Jouissif

Bref, à tous les gros dans ce monde : apprenez à jouer de la guitare les gars !

DYING FETUS : poésie et délicatesse

Vu par Moskowmonkey

Je pense avoir trouvé le titre parfait pour ce groupe. Je rappelle juste que DYING FETUS veut dire fœtus mourant quand même. Ça pose direct l’ambiance. Nous savons, en nous pointant devant la SUPOSITOR STAGE, que nous allons passer un moment de réel fraternité au pays des flamants roses et des éléphants en guimauve … lol.

Je me poste au raz de la scène pour avoir quelques bons clichés des américains de DYING FETUS, tandis qu’ Elanbleu se mêle au public. Les grandes pancartes situées de chaque côté de la scène avec écrit « TO FUCK WITH DYING FETUS » inspire réellement respect et amour. C’est pire que WOODSTOCK ici ! Putain de hippies !

Wrong One To Fuck With ouvre le concert. Ça va vite, c’est technique, c’est lourd et gras et le chant, comment dire, le chant est … roOOOOOAAAaaah ! FUUUUUCcckKK ! Row Row Row Rooowwwwww ! Fucking fuUUUCCKKKKk ! RooOOOWWWWENCULEEE !

La fosse derrière moi est en ébullition. Du début à la fin du show, les slameurs s’enchaînent sans interruption. C’est assez impressionnant à voir. Nous avons même le plaisir d’entendre le titre Kill Your Mother, Rape Your Dog connu pour sa brièveté (nous en avons parlé lors de notre rencontre avec ULTRA VOMIT). Tue ta mère, viole ton chien, baise avec un fœtus mourant et effeuille des pâquerettes pour savoir si elle t’aime un peu, beaucoup, passionnément, à la folieeeEEENCULEEEE ! Comme vous pouvez le remarquer, la musique adoucie les mœurs. Amour, délicatesse, raffinement et poésie représente sont à l’opposé de DYING FETUS et de leur mur de son ultra violant !

Une question cependant nous turlupinait, Elanbleu et moi même. Y a-t-il vraiment des paroles ? Car nous avons plus eu l’impression d’entendre un porc se faire castrer pendant une séance de torture d’un terroriste que de belles lyrics bien prosées. Et bien oui ! Et en plus, quand on lit les textes, c’est pas mal du tout. Alors les haters, ça vous en bouche un coin !?

En résumé, si tu aimes le chant bien crade et la musique très technique, DYING FETUS est fait pour toi, petit ado prépubert qui fait ton rebelle en scooter ninja K2000 ou gros poilu qui coupe des arbres avec des animaux décédés!

Et comme dirait JOHN GALLAGHER (rien avoir avec les frères d’ OASIS) : « rROOW RrrroOOw rrOOOOOOOOOOWWW ! »

 » rrRROOOOOooOw ! rrRoOw RrRRoowwWW RoOoowW ! « 

                                                      J.Gallagher (Réflexion sur le monde)

motocultor

Notre séjour au MOTOCULTOR FESTIVAL touche à sa fin pour WEIRDSOUND. Nous rentrons fatigués mais heureux d’avoir passé un moment génial. Après Alice aux pays des merveilles, c’est Weirdsound au pays des bourrins. Nous avons pu découvrir un festival « à l’ancienne » où nous avons pu faire de magnifiques découvertes. Un festival à taille humaine comme il s’en fait de moins en moins de nos jours. Bravo à toute l’équipe organisatrice et à tous les bénévoles. On vous dit, je l’espère, à l’année prochaine pour de nouvelles aventures.

JINJER

TRANZAT

DEAD BONES BUNNY

STONED JESUS

POPA CHUBBY

DYING FETUS

MOTOCULTOR FESTIVAL

MOTOCULTOR FESTIVAL DAY 2 : Mais où est Vianney ?

MOTOCULTOR FESTIVAL DAY 1 : Salut les bourrins !

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