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Motocultor 2018 – Day 2 : Mais où est Vianney ?

Motocultor 2018 – Day 2 : Mais où est Vianney ?

Pour continuer ce séjour au MOTOCULTOR FESTIVAL, filer la métaphore (houla ça devient technique) et répondre à la question posée par ce titre merveilleux  : il n’ est pas là !

Bien que cette accroche ravageuse laisse songeur sur le contenu de l’article, c’est bien en territoire breton que nous émergeons de notre tente 2 secondes, trempés mais heureux d’avoir survécu à cette nuit polaire (et il n’y a que très peu d’exagération !). Ni une ni deux nous sommes en route pour le port de Vannes où un café (3 ou 4 pour être exact) et des viennoiseries bien mérités nous attendent. La mise à disposition de latrines dignes de nos royaux fessiers est de bonne augure également car l’ imodium n’a pas pu lutter contre la fraîcheur et l’humidité de la nuit passée. Il est 9h et nous avons 2 heures devant nous avant la reprise des hostilités.

Nous avons rendez-vous, non pas avec le groupe qui a joué la veille, mais avec CERF BOITEUX pour une petite interview (qui a quand même duré le triple de temps qu’il était prévu). Quand on est bon … (#onselapeteamort)

Il est 12h45 et nous nous empressons, en bons reporters de terrain que nous sommes, de nous placer sous la DAVE MUSTAGE ou HEART ATTACK s’apprête à jouer.

HEART ATTACK : faites péter les pacemakers !

Vu par Moskowmonkey

Tout d’abord je tiens à m’excuser pour cet énième jeu de mots plus qu’aléatoire. HEART ATTACK est un groupe cannois formé en 2007 par KEVIN GEYER (sans déconner c’est le sosie de JOSH HOMME) qui a su faire ses preuves durant cette dernière décennie auprès de groupes importants de la scène métal tel que DAGOBA, MACHINE HEAD, PANTERA ou encore ANTHRAX. Les français nous ont proposé ce qu’on pourrait appeler un Groove Métal Oldschool. Je dois avouer qu’ Elanbleu et moi même avons été un peu « déçus » car, la ressemblance avec le leader des QUEENS OF THE STONE AGE nous a mené vers une mauvaise voie. Nous nous attendions à un bon vieux concert de stoner … et bien raté – crotte de nez ! Prends toi une bonne dose de bourrinisme dans la gueu…ENCULEEEEEE ! Certes le son en façade était un peu brouillon mais l’énergie qu’ HEART ATTACK dégage sur scène est énorme. 50 minutes d’un live électrisant, de wall of death et de circle pit ! Alors, bande de fans, n’hésitez pas à glisser une oreille aux albums d’HEART ATTACK (Stop Pretending et The Resilience) ainsi qu’aux clips car ils sont tout simplement géniaux !

 

CERF BOITEUX : ils tiennent les rênes !

Vu par Elanbleu

Fort de ce jeu de mot digne de l’art voltairien, ce petit groupe est originaire de Rennes (Ahah ! Vous avez vu la finesse ici) et a étonné la galerie : un petit délice dans ce festival !

Pendant que d’autres faisaient un concours de  » The louder, The better ! « , CERF BOITEUX a choisi la finesse d’un rock/métal psychédélique. Nous étions invités dans la forêt enchantée de l’élégant animal.

Les guitares (en paire) illuminaient la scène comme la douce lueur du soleil d’octobre : un son chaud et agréable qui te caresse la peau et t’invite à fermer les yeux pour te perdre dans le monde fantasmagorique du rêve (Non, je n’ai pris aucune substance…). La basse dense et suave qui rappelle ces êtres de la forêt qui peuplent l’imaginaire de l’Homme et continuent à nourrir les fantasmes du peuple breton. Enfin la batterie solide et délicate pour que tu te rappelles (pauvre mortel) que la terre et la forêt sont maîtres et reines de ce royaume terrestre que nous devons chérir.

Vous l’avez (peut-être) deviné : c’était notre deuxième surprise/découverte de ce festival d’acier et de boisson d’orge. Et en prime, petits veinards, Weirdsound a eu l’occasion d’interviewer le groupe (article à venir prochainement : ouuuuh bande annonce) avant leur concert !

En tous cas, nous, on aime !

TAGADA JONES : comme un shoot d’adrénaline

Vu par Moskowmonkey

Tout comme leurs camarades d’ULTRA VOMIT, TAGADA JONES sont des habitués des festivals et ce n’est pas la première fois que nous croisons leur route. Le chapiteau de la Dave Mustage est blindé ! La bande de NIKO entre sur scène et c’est l’hystérie. On sent que les punks sont sur leurs terres. Et ils le montrent ! Ils sautent dans tous les sens sans aucune retenue. TAGADA se donnent à 100 % ! Mon appareil photo étant (comment dire de façon polie ?) insuffisant pour avoir des photos de qualité lorsqu’il y a du mouvement, le groupe mets à mal mes talents de photographe …

Mais l’énergie qui se dégage (tout comme l’odeur de transpiration de mon t-shirt) est folle. Le public la renvoie de plus belle en entonnant les paroles des slogans musicaux dans une harmonie extraordinaire. Le spectacle est autant sur scène que dans la fosse. Ça fait plaisir de voir ça ! On pourra dire ce que l’on veut mais les insoumis de TAGADA JONES savent y faire sur une scène !

 

NOSTROMO : Helvètes pas contents !

Vu par Elanbleu

Bon clairement, je ne vais pas me faire des amis aujourd’hui, NOSTROMO ce n’est pas mon truc.

Nonobstant, toi qui aimes la guitare qui oscille, la basse grave, la batterie militaire et le chant bien rooooooOOOooo-que, vas-y : tu vas être servi mon pote !

Force est de constater que les 4 helvètes sont bons, très bons. Même si je ne suis pas un adepte de ce genre de musique (ceci n’engage que moi… ayez pitié de Moskowmonkey). « Jouer » à un rythme effréné pendant une heure devant des êtres bizarroïdes : Il faut être balèze ! (Car oui, ce n’était plus des humains dans la fosse. Si, si, je vous assure !).

Le son était fluide et les artistes maîtrisaient la scène.

BEHEMOTH : la messe de feu et de glace

Vu par Moskowmonkey

Le concert de BEHEMOTH arrive en apothéose de ce deuxième jour de festival. La foule s’amasse et les visages grimés ne laissent aucun doute. Non non, ce n’est pas Lorie ni Vianney (qu’est ce que j’ai avec lui ?) mais les polonais de BEHEMOTH. Certes les créateurs du death polonais sont maquillés mais je vous assure que de près (même de loin), les petits gars n’ ont pas l’air de vivre franchement au pays des bizounours. A mon avis ce n’est pas le genre de gars à qui tu tapes dans le dos et disant : « Alors gros ! Comment va ? ». Sous peine d’être envoyé dans un monde parallèle où ton âme se fera dévorer par des hommes à tête de corbeaux pendant plusieurs éternités (et ça c’est long !).

Petite déception lors de l’arrivée devant la crash barrière accompagné des autres photographes du festival. Le pit (zone dans laquelle les photographes se positionnent pendant les premières chansons) n’est pas accessible pour le groupe pour cause de pyrotechnie. Merde ! Petite course pour se mettre juste derrière la table de mixage. Un groupe de personnes s’y trouve déjà. Un des mecs me fait un bisou en me disant que j’ai une tête sympa. Merci c’est gentil mais tu veux pas genre partir que je me mette à ta place ? ENCULLLLEEEEEEEE ! (fake news!) Et c’est ce qu’il se passe.

Le show commence avec Ov Fire and the Void puis Demigod. C’est ce qu’on appelle un putain de concert ! Des flammes, des geysers de fumée dans tous les sens et non de Dieu de nom d’une pipe, c’est BEHEMOTH b***** ! ( Est ce que l’on sent que je suis une groupie ? Filez moi un tampon, viiiite !) Comme disent les jeunes, ça m’écarquille littéralement les orifices oculaires ! Ah bon ? Ils ne disent pas ça ? En tout cas, c’est démentiel.

Le concert continue avec ,Wolves ov Siberia, God = Dog, Conquer All et Alas, Lord Is Upon Me.

A ce moment, je me tourne vers Elanbleu et lui dit : « Hey ! L’intro de ce titre on dirait The Forest de THE CURE ! ». Mais what ?! C’est The Forest ! En version death métal ! Enormissime !

Il faut comprendre, pour bien imaginer l’état dans lequel j’étais, que THE CURE pour moi, c’est un peu comme DEPECHE MODE pour Fatherubu. C’est notre madeleine de Proust, c’est la voix d’un ange dans notre oreille qui nous suit continuellement, c’est la BO de notre vie, c’est un joli matin de printemps avec un doigt dans le c….. pardon je m’égare.

Bref, autant dire que la fermeture éclair de mon jean a failli y passer.

Je suis donc passé d’un groupe que j’aimais bien à un groupe que j’adore ! Le show termine comme il a commencé , sous le feu et le mur de son de musiciens talentueux.

Ils ne pouvaient pas terminer sans jouer O Father, O Satan, O Sun, ce qui a réjouit les envies primaires de votre serviteur ainsi que de la quasi totalité des festivaliers qui n’auraient raté le rendez vous pour rien au monde !

 

PUNISH YOURSELF : ou bien amour propre.

Vu par Elanbleu

Dans la vie, je n’affectionne pas particulièrement les gens qui chantent en franglais ou bien ceux qui gue…ENCULLEEEEEEEEE ! Non, pas toi Gwenaël. Je disais, ceux qui gueulent de manière inaudible dans le micro.

Samedi, PUNISH YOURSELF s’est produit sur la scène Suppositoire, tard le soir – point de détail important, puisqu’ils s’étaient tous badigeonnés avec une peinture fluorescente. Ça a donné un super effet sur l’estrade – et on m’a servi une galette complète : de l’inaudible franglais – et en version masculine et féminine s’il vous plaît. Ce n’était pas parti du bon pied mais, les masochistes ont su intriguer ma curiosité. (Calmez-vous les gars, je ne mérite pas encore la mort…)

Autant, le chant…voilà, autant les musiciens ont été géniaux. La musique de PUNISH YOURSELF se rapproche d’un mélange de THE PRODIGY, saupoudré à STUPEFLIP et le tout parsemé de l’atmosphère gothique de THE SMASHING PUMPKINS: ça va vite, bien et putain ça donne envie de reprendre l’herbe et les quelques pilu…euheu bon je m’égare mais, les musiciens envoient du lourd ! L’effet était là, devant, dans ta face : un aller sans retour.

Si vous avez envie de vous faire un bon cardio…ou juste vous faire violence (s’auto-punir : vous avez compris, auto-punir = PUNISH YOURSELF ! hahaha… Why so serious ?) alors, allez sur n’importe quel site qui produit du son, mettez des écouteurs (ou pas), montez le son et… PUNISH YOURSELF !

 

Après s’être pété 4 vertèbres sur S’AUTO-PUNIR, nous rampons littéralement comme des lombrics troncs tétraplégiques jusqu’à notre igloo. Le MOTOCULTOR FESTIVAL aura-t-il notre peau ? (et le slip du mec de la for..ENCULEEEEEEE !)

 

Heart Attack

Cerf Boiteux

Nostromo

Behemoth

Punish Yourself

Motocultor Festival

MOTOCULTOR FESTIVAL DAY 1 : Salut les bourrins !

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