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Les huîtres de Cancale, à la sauce Villejuif

Les huîtres de Cancale, à la sauce Villejuif

Grande nouvelle dans le microcosme du rock garage français, les garçons du Villejuif Underground sont de retour ! Il y a quelques semaines maintenant sortait le deux titres Les Huîtres à Cancale, une sympathique surprise pour nous autres pauvres bougres, qui cherchons à reprendre une vie post confinement normale.

Je suis le parcours du Villejuif depuis maintenant quelques années, m’étant pris d’affection pour eux après un concert que je n’étais pas sensé voir dans une ville où je ne pensais jamais passer : les hasards de la vie. Impressionné par leur prestation ce soir là, je recommandai alors au reste de la rédaction de s’y intéresser, ce que nous avons fait, à plusieurs reprises même.

Depuis, nous nous croisons régulièrement, au rythme de concerts oscillants entre le génial, l’absurde et le médiocre. Pas d’offense les garçons, on ne peut pas être bon tous les soirs. Pour weirdsound, nous avons tenté à trois reprises de faire une interview avec eux. Bérézina éthylique (des deux côtés de la table), discussions qui dérivent complètement, enregistreur qui déconne, rencontre improbable… Une sorte de mauvais sort nous poursuivait. Nous avons finis par lâcher l’affaire ! Et c’est peut-être mieux ainsi. Nos amis sont déjà bien médiatisés, et pour peu que l’on montre un minimum de respect pour les artistes, on évite de les considérer comme des créatures de foire.

Un 45 tours qui se déguste nature et bien arrosé

Revenons-en à notre bourriche d’huitres, quelle surprise ! A s’en fier aux racontars, le pronostic vital concernant le groupe était engagé ! Nombreux étaient les commentateurs jurant qu’ils allaient disparaitre du paysage musical. J’ai chroniqué ici leur second album, When will the Flies in Deauville Drop, un disque très attendu et plutôt bon, en pensant qu’il s’agirait peut-être de leur dernier.

Propulsés au rang de valeurs montantes du rock garage français, une grosse pression pesait sur les épaules de nos quatre amis, ce qu’ils nous avaient confirmé au Printemps de Bourges 2019, entre deux recettes sur le magret de canard. Les tournées commençaient elles aussi à les lasser. A la fin de notre discussion, j’étais déprimé, estimant que c’était probablement notre dernière rencontre. Quelques temps après, j’ai rencontré Nathan (le chanteur et parolier du groupe) dans un bar à Nantes où il se produisait en solo. J’étais venu pour le voir lui, je n’ai pas eu le mauvais goût de repartir sur le sujet du Villejuif. Puis une bonne nouvelle sur Bandcamp et dans la newsletter de leur label Born Bad Records, l’arrivée de ce 45 tours le 8 mai dernier ! Vu qu’en ce moment j’écris comme un limaçon, il m’a fallu quelques semaines pour retrouver mon clavier d’ordinateur, mes excuses aux familles.

La face A du 45 tours (ah oui j’ai commandé le disque) comporte le titre Ghost of the water. Un titre vraiment sympa si vous voulez mon avis. D’emblée vous reconnaitrez la voix de Nathan Roche, toujours aussi singulière, portée par des sonorités typiques du Villejuif Underground. C’est chaud, coloré, groovy, avec une légère touche de synthé un peu kitsch mais néanmoins mélodique. Les paroles valent leur poids en cacahuètes, vous n’aurez sans doute plus envie de boire de l’eau après ça !

Le Villejuif Underground – Ghost of the Water

Face B, voilà Les huîtres à Cancale ! Rythme plus lent que le morceau précédent, Nathan amène son texte de manière très posée. C’est doux aux oreilles, relax… On dirait un slow, mais un peu putassier quand on tend bien l’oreille, le Villejuif Underground quoi. Ça passe plutôt bien, ce qui est étonnant ; les huitres chez moi c’est plutôt synonyme de gastro après Noël. Faut voir ce qu’elles mangent les pauvres bestioles. On finit par se demander pourquoi on mange des huitres et pas les autres animaux ? Ah oui le morceau reste en tête, surtout le refrain, vous voilà prévenus.

Le Villejuif Underground – Les huîtres à Cancale

Bref, ça fait bien plaisir de réentendre parler du Villejuif Underground. Je ne sais pas ce que l’avenir nous réserve, et difficile de prédire ce que feront ces électrons libres, mais une chose est certaine à leur sujet, ces gars là ont un talent brut que beaucoup de groupes seraient en droit de leur envier !

Liens :

https://www.bornbadrecords.net/artists/villejuif-underground/

https://www.facebook.com/levillejuifunderground/

https://levillejuifunderground.bandcamp.com/

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