J’attendais une nouvelle fois avec impatience de revoir Inüit en live et cette fois le groupe était la tête d’affiche puisqu’il avait « carte blanche » pour l’organisation de cette soirée à la salle Onyx de Saint-Herblain vendredi 20 janvier.
Inüit avait invité Le Comte et Le Vasco pour débuter la soirée.Le Comte me fait bien sûr penser à Klaus Schulze et parfois à Tangerine Dream que j’avais vus à plusieurs reprises dans les seventies entre Nantes (cinéma le Paris!), Paris et Londres. Le Comte emprunte aussi à Alessandro Cortini (de nine Ich Nails) qui l’a poussé « à se replonger dans une approche plus sensible de la musique sans se soucier des attentes d’un éventuel public ». Le Comte emprunte aussi, dit il, à Mogwai¨, Sonic Youth ou même Grandaddy (qui vient de se reformer), tous passés par notre salle mythique nantaise de l’Olympic. Le public s’est laissé emporter dans une grande balade musicale de type contemplatif avec un grand respect pour le musicien. (Personne ne parlait!).
Le Vasco a enchaîné avec un set de 45 mns. Quatuor parisien classé plutôt electro »internet wave » passé par les Trans en 2013, le Vasco vient de sortir son 1er album »la transe des oiseaux ». Musique et set sont originaux (bon… l’idée d’afficher, sur un écran derrière la scène, les SMS envoyés sur demande de la chanteuse n’était pas géniale et le contenu souvent affligeant!) Je n’ai été que très ponctuellement séduit, je l’avoue, et j’attendais surtout mes « chouchous » Inüit!!
Inüit entamait (enfin!!) son set avec « Anne » , titre que j’affectionne notamment pour les claviers . Venait ensuite « Tomboy », un de leurs 4 titres phares et Inüit enchaînait avec « Hush », un de mes titres favoris avec « circles », joué après « petite guerre ». J’adore les ruptures de rythmes , parfaitement maîtrisées, au sein du même morceau, comme dans « hush »et « circles », ce qui est d’ailleurs une des caractéristiques du groupe.
Après une courte intro où Coline demandait au public s’il voulait participer/chanter et une brève reprise d’échauffement du refrain( ah..Tikiti/kiti/kitiki..eh!!), le groupe jouait son « tube » Dodo mafutsi (ok je vous provoque avec le mot « tube » mais le public, sollicité, peut enfin chanter et claquer des mains!). La dernière minute du titre est l’occasion d’un final étourdissant où claviers et cuivres s’unissent en parfaite harmonie dans une montée éblouissante.
« Bones » et « Adama » (voir article du 18 janvier) clôturent brillamment le set avant un premier rappel de 2 titres plus « club » pour ne pas dire « electro », « Body lies » et « Moon Palace ». Face au public conquis qui en redemande, Inuït reprend « Dodo mafutsi ».
Bravo et Merci! La maîtrise des musiciens , originalité, harmonie, combinaison claviers/cuivres, percus et batterie , s’affirme toujours encore un peu plus , comme celle de la voix et de la présence scénique de Coline .
Il va falloir, hélas, sans doute attendre plusieurs mois avant d’entendre à nouveau Inüit en live…(pour la sortie de l’E.P???)
Le 27 janvier, un concert d’Inüit à la salle des Chantiers des Francofolies/La Rochelle.