Claire Faravarjoo nous ouvre les portes de son 1er « Nightclub »

Claire Faravarjoo nous ouvre les portes de son 1er « Nightclub »
Claire Faravarjoo nous présente son premier album

Claire Faravarjoo sort ce jour son nouveau single « Rodéo », extrait de son premier album coloré « Nightclub », dont la sortie est annoncée pour le 14 février prochain. Nous l’avons rencontrée pour en savoir un peu plus sur cet univers de la nuit, dont il est question dans l’opus.

En matière de virées, Claire semble être la meilleure guide, que ce soit celles nocturnes teintées de « Téquila », à l’image du shoot auditif qu’elle nous a offert cet été, ou celles des beaux jours d’été avec son nouveau single « Rodéo », qui nous fait déjà penser à nos prochaines vacances.

Son premier album « Nightclub » qui sort le 14 février prochain, est un véritable hymne aux soirées que la jeune artiste semble bien connaitre. Son penchant pour le monde de la nuit n’est plus un secret pour ceux qui ont écouté ses derniers singles. Cette vie nocturne est propice à la mélancolie heureuse qui gagne parfois Claire, comme on peut l’entendre dans son « Apocalypse ».

Mais personne n’est mieux placé que Claire, pour nous en dire un peu plus sur son premier « Nightclub », qui sera dévoilé au public le mois prochain, jour anniversaire d’un certain Saint Valentin.

Salut Claire, alors il paraît qu’on va passer l’année 2020 en mode « Nightclub » en ta compagnie ? 

Exactement !! Dans le mille. 2020, nouveau départ en toute beauté et pour se faire, on débutera tout ça sur le dancefloor ! Ça va danser fort fort avec mon premier album, premier bijou.

Justement pourquoi avoir choisi de titrer ton premier album « Nightclub » ? Les boîtes de nuit ont eu une place importante dans ton adolescence ?

J’ai toujours préféré la vie nocturne. J’en ai gardé son côté mélancolique tout en y rajoutant un côté dance et électronique. Le but c’est de s’oublier un peu, laisser aller les jambes, les épaules tout en se souvenant de nos meilleures soirées, parfois de nos ex, et les derniers shooters avant de rentrer chez soi.

Il t’est arrivé d’ouvrir ton carnet en boîte de nuit ou au cours d’une soirée festive pour prendre des notes ?

J’ai pris le temps d’écrire Nightclub pendant un an. Je me suis toujours nourrie des regards, des moments, la seconde même. Donc effectivement j’ai toujours un petit carnet sur moi. J’ai même écris dans les toilettes d’un club un jour après avoir vu deux personnes danser dans leur monde, perdus dans la foule haha !! C’était le but : puiser l’inspiration dans les moments qui marquent, pour que chacun puisse s’y retrouver. L’album est blindé d’anecdotes drôles sur les videurs et autres. J’avais envie de faire danser et sourire, souvent.

La dernière fois que je t’ai eue en interview, c’était pour parler de la sortie du premier extrait « Tequila » qui nous a accompagnés tout au long de l’été. Le monde de la nuit semble te hanter, est-ce que ça rime avec overdose pour toi ?

Tout est plus intense la nuit. Tout se vit plus fort, on frissonne le double et les lumières sont plus belles. Les couleurs ressortent mieux, la musique y a encore plus sa place. Il y a moins de jugement, plus de contact. La nuit c’est bien plus simple d’aborder les autres selon moi. Oui à la nuit, sans l’overdose, je ne m’en lasserai jamais.

Il est aussi question d’ex dans ce premier opus, c’est à la mode de panser les blessures d’une ancienne relation à travers la musique. Est-on vraiment obligé de passer par là ?

La musique a toujours été un moyen de faire passer des messages. Elle a toujours été ma façon à moi de m’exprimer et de me guérir de certaines choses. Mes parents m’ont toujours dit que les plus belles chansons sont les chansons d’amour. Rajoutez à ça le plus douloureux des sentiments : la rupture. Vous rajoutez un beat entêtant, une ligne de basse bien intense, et tout ressort, c’est le meilleur traitement ; à écouter 3 fois par jour (haha).

visuel du single "Apocalypse" de Claire Faravarjoo
visuel du single « Apocalypse » de Claire Faravarjoo

Quand tu ne fais pas la fête en mode « Tequila », tu célèbres les amours qui s’achèvent en queue de poisson en mode « Apocalypse » comme dans ton récent single ?

Apocalypse est un morceau spécial. Il a été créé en l’espace d’une heure. J’ai pris ma guitare, mon clavier, je me suis mise devant mon ordi et j’ai fait la ligne de batterie. Tout est très droit, très intense. J’avais envie qu’elle soit un message direct destiné à tout le monde. Le texte n’a même pas été mis sur papier, il est né d’un coup de façon très fluide. J’avais juste envie de dire à tout ceux qui l’ont écouté : t’inquiète pas ça va aller tout repart, tout ira mieux, sors, danse, respire encore plus fort !

Tu as bossé durant un an pour parvenir à ce joli résultat, qu’est-ce qui a été le plus dur pour toi ?  Trouver de l’inspiration au fond de ton studio ou sacrifier des soirées « Tequila » avec tes potes ? 

Je crois que rien a été difficile. Au contraire, j’ai pris le temps d’écrire, de composer. Un an pour créer, effacer, modifier !! J’ai essayé de suivre mes envies, de ne jamais forcer le processus de création. Pareil pour les soirées, j’ai suivi mes envies et j’ai laissé les moments marquants me donner envie d’écrire s’ils en valaient le coup. Le plus dur a été le choix des morceaux, la finalisation studio ! 

Avec les deux extraits dévoilés, est-ce que les retours des auditeurs sont satisfaisants ?  Ou tu attends la sortie de l’album pour te prononcer ?

J’attends évidemment la sortie de l’album en entier. C’est mon premier bijou. La sortie des autres morceaux est importante car c’est un album concept. Il y a une histoire qui relie les morceaux, le même thème qui ressort, la nuit, les sorties, les regrets parfois et les souvenirs de joie intense ! On peut passer par tous les sentiments en l’écoutant, mais d’un titre à l’autre il y a un fil conducteur. Surtout au niveau des arrangements, j’avais envie de lier le tout avec un style de son particulier. 

Claire Faravarjoo - nightclub (2020)

Avant ton passage à Paris le 26 février, tu célébrais la sortie de cet album chez toi à la Laiterie de Strasbourg le 15 février prochain. C’était important pour toi de chanter où tout à commencé ?

Plus qu’important. Ça fait 2 ans qu’on a pas rejoué à Strasbourg. Ou du moins pas au centre dans une salle si emblématique. C’était mon rêve étant plus jeune quand j’allais voir des concerts là bas. Je me disais « si un jour je joue sur cette scène, ce sera la consécration ». Et voilà que nous y sommes, la vie peut être très surprenante haha ! C’est toujours très enivrant de jouer dans sa ville, on retrouve un public qui nous connait, les potes, les amours, nos familles ! C’est très détendu en général.

Est-ce qu’à l’image des jeunes provinciaux qui se lancent dans la musique, tu finiras par avoir un pied à terre à Paris ou t’y installer un jour ?

Je ne sais pas du tout ! Dans la réponse précédente j’ai dit que la vie pouvait être surprenante. Pour le moment, je n’y pense pas. Mais Paris se savoure encore pour moi. Quand j’y vais, je découvre toujours quelque chose. J’ai beaucoup d’amis là bas et ils font toujours en sorte que les sorties soient palpitantes ! Et j’aime bouger, donc le temps et le nombre de voyages nécessaires ne me gênent pas pour le moment. We’ll see!!

Merci de nous avoir accordé cette interview et nous serons au rendez-vous le 26 février au 1999, pour faire la fête en mode « Nightclub » en ta compagnie.

Hâte de vous y voir !

Plus d’infos :

Le premier album de Claire Faravarjoo « Nightclub » sort le 14 février 2020.

Release Party le samedi 15 février à La Laiterie (Strasbourg)

Soirée « Les femmes s’en mêlent » mercredi 26 février au 1999 ( Paris)

Showcase à la Fnac de Strasbourg vendredi 28 février

https://www.facebook.com/clairefrj/
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Il traîne une maladie non handicapante depuis sa plus tendre enfance, ce qui fait de lui un Mélomane. Il prend son pied sur du rap, RnB et les musiques urbaines. L’art moderne et contemporain le fascine tandis que la littérature apaise ses vieux démons.

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