Ceylon à l’international : c’était court, mais excitant

Me revoici donc à l’international, une deuxième fois pour une première (joli jeu de mots l’ami) ce soir. La dernière fois c’était pour découvrir la formation Pâle Regard, aujourd’hui c’est de Ceylon qu’il s’agit, en tout cas c’est ce qui était inscrit dans le mail d’invitation.

Ceylon c’est d’abord la combinaison de Louise au chant et Tristan au chant et à la guitare, rejoint plus tard par Sacha à la batterie, Pierre Jean à la basse, et Lucas à la guitare. Le groupe a sorti son premier EP le 1er février dernier (une fois de plus sans jeu de mots), une musique fait de mots en français comme en anglais, un voyage aux sonorités orientale qui rappellent les vacances à moindre cout au soleil. Originaire de Toulouse, le quintet mélange les influences pour nous offrir un rock psychédélique de fureur.
Ceylon on stage
C’est Tristan qui ouvre le bal sur « le 5 » (pas celui de Chanel) , entouré de Sacha, Pierre–Jean et Lucas, avant d’être rejoints plus tard par Louise.
Habituellement à l’abri des regards derrière leurs instruments, les musiciens sont mis en avant sur scène et donnent la réplique au duo de tête qui donne de la voix, en nous offrant une transe instrumentale. Les corps commencent à se mouvoir à l’avant, les pintes de bières gagnent en hauteur, on protège son bien précieusement, ce n’est pas donné une pinte. Les envolées de Tristan à la guitare ne font rien pour arranger la situation, il n’y a rien à dire, ce gars est un bon.
« On tient à faire un gros big up aux musiciens qui sont sur l’EP, ce dernier est sorti il y’a trois ans et ce n’est qu’aujourd’hui qu’on le fête. »
Changement d’atmosphère avec « Mon Ami« , la tempête laisse place au calme, le Français remplace l’anglais avec Louise au micro. tient ses cheveux comme si elle voulait les arracher. Cheveux à la Sangoku qu’elle ne cesse de tripoter comme si elle voulait les arracher et la voix qui pousse des petits cris de lionne furieuse. Nous sommes les premiers à écouter « où le mal« , un nouveau titre du groupe.
Ceylon l’oriental
Louise danse, telle une princesse du désert elle tourne son bassin à faire pâlir le public du premier rang. Un petit souci avec le son qui scratch, mais tout rentrera très vite dans l’ordre. La synergie du groupe sur scène ne permet pas de s’attarde sur les petits détails, on commence à avoir véritablement chaud, ce soir il est interdit de garder son gilet sous cette chaleur étouffante. Mais les éclats de rires sont autorisés à la manière de « Keep Smilling » qui nous emporte dans une ambiance de joie sans demander notre avis. Mon voisin, lui a entendu « kisses my lips » et demande à sa copine de s’exécuter car la musique l’exige. On éclate de rires et c’est parti pour la galoche de la soirée.
C’est déjà la fin prévient Louise au micro, le public râle, « Ceylon, c’était court, mais qu’est-ce que c’est bon » lance une jeune fille dans le public, avant que la bande ne se lance dans un jeu instrumental final qui aura pour point de chute la « Marée morte« .

Les londoniens de Wax Machine prendront le relais juste après, dans la poursuite de ce qui a commencé deux heures plus tôt.
J’ai lu un peu partout que quand « Ceylon c’est bon« , mais ce soir c’était court et tout aussi bon. Tant pis pour ceux qui croient aux légendes montées de toutes pièces.