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Hellfest 2017 : du soleil, du rock, des bières et des nudistes!

Hellfest 2017 : du soleil, du rock, des bières et des nudistes!

Nous voilà de retour au Hellfest, version 2017, par un samedi ensoleillé et à la programmation aguicheuse ! Quelques belles têtes d’affiches que je ne souhaitais surtout pas louper : Apocalyptica, Steel Panther, et bien évidemment Aerosmith, venu au festival pour leur tournée d’adieu…

Je ne me prononcerai pas quant aux adieux de Steven Tyler et sa bande, vu le nombre de fois où j’ai vu des groupes se reformer quelques mois/années après avoir mis les clous sur le cercueil ! Affaire à suivre donc…On pourra citer aussi Kreator, Saxon, AIrbourne, Ugly Kid Joe…Mon seul regret, avoir loupé le passage de Phil Campbell & the Bastard Sons.

Naturellement, nous avons aussi côtoyé de sympathiques festivaliers, se prêtant facilement au jeu des photos souvenirs pour weirdsound : on les remercie ! Il est temps de rentrer dans le vif du sujet : c’est parti !

Un exemple de festivalière qui préfère jouer la carte de la sécurité! 
Un exemple de festivalière qui préfère jouer la carte de la sécurité!

Arrivés au début de l’après-midi, nous trainons nos guêtres jusqu’à l’extreme market. L’espace est dédié au merchandising sous toutes ces formes : vêtements, vinyls, CD, tatouages : on y trouve de tout ! Mais impossible de dénicher l’album de Vianney ou celui de Benjamin Biolay : comme c’est curieux !

Une bourgade sympathique, aux étalages bien fournis 
Une bourgade sympathique, aux étalages bien fournis

Nous prenons le temps d’un ravitaillement en bière, et nous nous posons dans l’herbe pour écouter la fin du concert de Ugly Kid Joe. Hormis me remémorer le film Wayne’s World, je ne peux pas dire que j’apprécie ce groupe. A ma grande surprise, vu que je n’en attendais rien de particulier, le show était de très grande qualité ! Une prestation impeccable, portée par les tubes incontournables que sont Madman 92 et Everything about you. Ugly Kid Joe m’a donc bien fait fermé mon clapet, soyons bons joueurs !

Le Hellfest sans grande roue, ce ne serait plus vraiment le Hellfest! 
Le Hellfest sans grande roue, ce ne serait plus vraiment le Hellfest!

Nous prenons le temps de discuter avec quelques festivaliers aux tenues pour le moins imprévisibles ! Après quelques toasts au houblon à la mémoire de Lemmy, voir de Jimmy Hendrix, des liens se créer facilement !

Arrive un groupe sur la main stage 1 que je souhaitais vivement voir en live : Steel Panther ! Tout droit sortis des années 80, nos gaillards méritent le titre de meilleure parodie existante de Mötley Crüe ! Et dieu (ou le diable) sait que j’aime Mötley…Un peu pour la musique, mais SURTOUT pour tout reste ! Ne jamais voir ce type de groupe, c’est passer à côté d’une vérité essentielle de l’existence, ce n’est pas Eric, notre photographe, qui me contredira !

Des titres plus hilarants les uns que les autres vont se succéder devant des festivaliers électrisés !! et surtout des festivalières !!! Il faut dire que 99% des chansons ne parlent que de parties de jambes en l’air et de pratiques pour adultes, plus ou moins propres….

Mon dieu, cette générosité capillaire!
Mon dieu, cette générosité capillaire!

Ajoutez à ça des supers showmen, qui communiquent avec la foule à coup de blagues potaches et de « compliments » sur les femmes françaises…C’est du grand n’importe quoi ! Outre l’aspect grosse blague, le groupe se donne à fond, ça fait plaisir à voir.

Le blog va se retrouver classé dans les sites coquins... 
Le blog va se retrouver classé dans les sites coquins…

De la bière, du soleil, une armée de filles légèrement vêtues et un groupe de musiciens détraqués sur scène…Voilà une excellente recette pour réveiller le public d’un festival et laisser des souvenirs inoubliables !

Nos amis font quelques références à leur dernier album, paru en 2017, Lower The Bar, et ils enchainent leurs tubes : Gloryhole, 17 girls in a row, Death to All but MetalSteel Panther confirme son statut de groupe fait pour la scène, ce sera sans doute pour moi l’un des meilleurs concerts du Hellfest pour cette année.

Suite à la performance de Steel Panther, nous repartons au contact des festivaliers, qui ont visiblement grandement appréciés le concert !

Certains se sont crus à une convention Star Wars! 
Certains se sont crus à une convention Star Wars!

Petite pause bière et clope tout en débattant du sens de la vie et de la hausse du prix des timbres : ça sert aussi à ça les festivals, revoir ses bons potes !

Airbourne arrive pendant ce temps-là sur la Main Stage 1, la réputation des australiens n’est plus à faire, ce sont des bêtes de scène. Le groupe dégage une sacrée énergie, et il nous offre un show bien rodé, dans la droite lignée d’un AC/DC ! Je sais la comparaison est facile, mais j’assume.

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Tous les codes du hard rock y passent, notamment la bière, grâce à une distribution de 1664 généreusement offertes au public depuis la scène ! Mention spéciale à une superbe version de Runnin’ Wild ! Breakin’ Outta Hell était sympatoche aussi !

Le très gros plan : il ne faut pas en abuser! 
Le très gros plan : il ne faut pas en abuser!

Le chanteur finira par se lancer dans une escalade improvisée de la main stage, encouragé par les vivas des spectateurs ! On aura l’occasion de se revoir au festival Beauregard le 08 juillet prochain, ce sera l’occasion de comparer les deux prestations.

Et hop un peu d'escalade! 
Et hop un peu d’escalade!

Après des aventures de capes et d’épées pour récupérer à manger, nous partons écouter Apocalyptica, groupe que j’ai dû voir une douzaine de fois en concert, mais que j’apprécie toujours autant.

C'est bien Apocalyptica! 
C’est bien Apocalyptica!

S’étant fait connaître avec des reprises de Metallica aux violoncelles, Apocalyptica a multiplié les featuring avec d’autres artistes, mais ils ont aussi composé leurs propres morceaux, avec des fortunes diverses.

Toujours aussi simples, nos quatre compères arrivent à la cool et en toute simplicité sur scène. Devant un public acquis à leur cause, ils vont jouer un medley de leurs différents albums, laissant une place importante aux réinterprétations de Metallica.

Quel plaisir de (ré)entendre Enter sandman ou bien Seek & Destroy ! Petit bémol à la fin de la prestation sur Nothing Else Matters, le son déconne sur l’un des violoncelles, provoquant le départ prématuré d’un des membres du quatuor de violoncellistes. Pas rancuniers, le groupe viendra saluer son public, en nous demandant de prendre soin de nous et de donner beaucoup d’amour à nos prochains. Des mecs chouettes quoi !

La soirée atteint son climax quand la main stage 1 s’illumine aux couleurs de Aerosmith. Il y a du monde à perte de vue pour assister à ce qui devrait être l’un des derniers concerts du groupe (hum hum), actuellement en tournée d’adieux.

Il faut dire que Aerosmith est dans le circuit depuis 1969 ! 48 ans de carrière, ce n’est quand même pas rien. Placés dans les premiers rangs, je console un type mesurant environ 1M50 qui est frustré de ne rien voir : la vie ne fait pas de cadeaux…Une vidéo est projetée sur les écrans géants, retraçant la carrière du groupe et…

Steven Tyler, le seul, l'unique! 
Steven Tyler, le seul, l’unique!

Steven Tyler arrive !!! Le gus est en grande forme, avec, comme à son accoutumée, une tenue fantasque. Je vous laisserai juger par vous même !

Un beau moment de complicité! - Photo Weirdsound 
Un beau moment de complicité! – Photo Weirdsound

Je ne suis pas un grand connaisseur de la discographie de Aerosmith, mais l’ensemble des gros cartons du groupe vont y passer : Don’t Close My Eyes, Crazy, I Don’t Want To Miss A Thing, Sweet Emotion, et bien sur Walk This Way (putain ce que j’aurai aimé un featuring avec les survivants de RUN DMC !).

Joe Perry, le guitar hero! 
Joe Perry, le guitar hero!

Un joli concert de plus d’une heure trente, où Steven Tyler (chant), Joe Perry (guitare), Brad Whitford (guitare), Tom Hamilton (basse) et Joey Kramer (batterie) vont assurer le spectacle : Piano, cotillons, effets de lumières, écrans géants : la totale (sauf le feu d’artifice, au grand désespoir d’un couple d’allemands à côté de moi).

La musique s’arrête pour de bon, Kreator commence à jouer quelques minutes après : c’est aussi ça le Hellfest, l’art de marier des styles musicaux totalement opposés ! Les allemands balancent quelques titres issus de l’album Enemy Of God, qui fonctionnent bien en live. Crevés après une excellente journée de musique et de détente, nous décidons de mettre les voiles : pour mieux revenir le lendemain !

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