Iggy Pop - Love Missing
The Offspring - Why Don't Get You A Job?
The Dropkick Murphys - Dirty Old Town cover
Washington Dead Cats - I'm A Dead Cat
Bob Vylan - We live here
Ghost - Kaisarion
Decius
The Brains

Des Eurockéennes comme on les aime !

Des Eurockéennes comme on les aime !

Cette année, les Eurockéennes de Belfort se sont déroulées du 4 au 7 juillet 2019 ; la programmation annonçait un événement festif et riche en émotions, laissez moi vous le prouver !

Faute de disponibilité, je n’ai pas pu assister à tout le festival. Il est 18h vendredi quand j’arrive sur place. Ayant acheté ma place pour ce soir, je n’ai pas besoin de retirer mon accréditation. C’est donc naturellement que je me dirige vers le camping pour y planter en 3 secondes, chrono en main, ma tente au milieu de centaines d’autres. Evidemment je ne suis pas seul car Les Eurockéennes sont le lieu de retrouvailles avec des amis, de la famille et des connaissances… Celles que vous voyez une fois par an et pour qui la première question est “Qu’est-ce que tu fais maintenant ?” (Et la conversation s’arrête très vite par la suite… Vous connaissez non !?). Assez rapidement je fais connaissance avec mes voisins de tente. Ils me narguent en disant que j’ai déjà tout loupé du festival avec la soirée de la veille. On évoque le concert de Salut c’est cool, NTM, SuicideBoys et Slash. Tous sont unanimes… De la folie !! Pour eux, le festival est déjà bien rentabilisé et on a hâte que la soirée commence. C’est naturellement que l’apéro s’immisce dans notre programme et chacun parle déjà de ce qu’il veut voir le soir même.

Pour ma part, je ne traîne pas trop car je veux aller assez tôt sur le site du festival. Après avoir pris une navette me voilà à 19h30 devant les portes des Eurocks. C’est plutôt calme pour rentrer, aucune cohue mais beaucoup de gendarmes sur le chemin. Je fais un rapide tour des lieux. Sourires et excitation se ressentent sur chaque visage croisé. Impossible de passer à côté de la grande roue installée pour l’occasion et des lettres “EUROCKS” sur lesquelles tout le monde se jette pour prendre une photo. Je profite de la faible population sur place pour remplir mon compte cashless et me dirige aussitôt à la Greenroom pour assister au concert de Ninho.

Ninho, le destin du rap game

Ce rappeur a explosé dès ses débuts dans le rap game avec son album “Comme prévu” de 2017 où l’on retrouve Nekfeu et Lacrim. Album certifié disque de platine en seulement 3 semaines, c’est propre ! Le chapiteau est bondé, mais on y respire tout de même. Le public est jeune et impatient. Sur scène, les techniciens installent d’immenses lettres de couleurs différentes formant le mot “DESTIN”, nom de son deuxième et dernier album sorti en mars dernier. Ninho monte sur scène, tee-shirt blanc à son effigie, survêtement et veste de survêtement bleu sans oublier ses chaînes en or. Les premiers flows sont lâchés et il n’en faudra pas moins au public pour se chauffer et chanter avec l’artiste. Ce dernier joue avec la foule et n’hésite pas à laisser tomber sa veste pour donner encore plus d’énergie.  Les barrières du crash tremblent et ont du mal à résister face à l’excitation d’une foule en mouvement. Revivez un extrait de son passage grace à Arte Concert.

Ninho aux Eurockéennes de Belfort
Ninho aux Eurockéennes de Belfort.

C’est un lieu de fête dans un cadre magnifique qui fait vibrer toute une région.

Comme la majorité des festivaliers, l’envie de manger se fait désirer. Je me dirige vers les stands où il faut être prêt mentalement à patienter pour manger. Pas moins de 40 minutes de patience pour déguster un repas franc-comtois. Quel que soit le stand, il y a du monde partout et il faut prendre son mal en patience (probablement un point à améliorer pour le festival). Je vais me poser tranquillement à la scène La plage. C’est durant ce moment que je rencontre Justine, Charlyne et Amandine. Des festivalières habituées des lieux. Un moment de partage où l’échange se veut facile et convivial… Digne d’un bon festival. Pendant que je savoure mon repas, les jeunes femmes (dont l’une beaucoup mais je ne dirai pas laquelle) s’hydratent en bière. Justine me confie au sujet des Eurocks : “ C’est un lieu de fête dans un cadre magnifique qui fait vibrer toute une région. Pour nous, c’est un événement annuel qui nous permet de nous retrouver entre copines et de se déconnecter de la réalité pendant un court instant”.

Festivalières eurockéennes
Justine, Charlyne et Amandine aux Eurockéennes de Belfort

Une fois repu, je me dirige au concert de Nekfeu qui a tant fait parler de lui lors de la sortie de son dernier album. Il retournera le festival sur la Grande scène, c’est inéluctable. En revanche, je n’en parlerai pas plus car son staff refuse toute diffusion de photo / vidéo par les médias lors de ses concerts. Mais pour le plaisir d’illustrer ces quelques lignes, je vous laisse avec une vidéo de Nekfeu faisant un selfie lors de son passage aux Eurockéennes de Belfort en 2016… (Car oui, à l’époque, il était bien content que les médias parlent de lui)

 

Jeanne Added survole la Grennroom

A la Greenroom, Jeanne Added, s’apprête à faire vibrer le chapiteau. Je ne connais pas spécialement mais ça sert à cela les festival non !? Découvrir !
Le public est plus âgé que celui de Ninho et surtout très féminin. En revanche, il reste encore de la place pour voir chanter la jeune française. Les premières notes sont lancées et le public présent n’hésite pas à donner de la voix pour lui déclarer son amour. Il y a de vrais fans ! Les paroles et la rythmique de ses morceaux sont très mélancoliques, pour ne pas dire tristes. En revanche, son énergie débordante la pousse à danser et à se déhancher sur scène, nous laissant imaginer la force mentale qu’elle possède pour surmonter les épreuves. Je me laisse même entraîner dans le rythme de sa musique et par ses lumières bleues qui m’hypnotisent au fil des minutes jouées. Elle est accompagnée de 3 musiciens sur scène, le concert prend un tout autre tournant puisqu’elle donne de la voix. Une voix claire, intense et d’une puissance qui ne peut que vous scotcher au sol… Ou plutôt vous faire décoller du sol à en danser. Une femme à côté de moi s’excite en me criant que c’est “Mutate”. Je peux donc vous confirmer que Jeanne Added a bien joué le morceau ‘“Mutate”. Bien que je ne connusse pas le nom du morceau, je l’avais déjà entendu avant Les Eurockéennes et c’est probablement l’un des titres phares de son album « Radiate ». Une vraie claque ce concert. La fin arrive et je me retourne pour la première fois depuis le début… Le lieu est rempli d’une foule immense  créant une seule et unique vague humaine rythmée par les notes de musique. C’est juste incroyable et c’est pour moi une belle découverte. C’est sûr désormais… La musique rassemble, j’en suis témoin !

Ma soirée se termine en douceur sur le site du festival devant le concert de Petit Biscuit. Rien d’exceptionnel mais un show sympa. Je vous épargne ma fin de soirée qui s’est terminée comme elle a commencée… À l’apéro chez mes voisins de tente jusqu’aux premiers rayons de soleil.

La suite des Eurocks dans le prochain article… Mais attention je vais vous raconter quelque chose que je n’avais encore jamais vécu en festival…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *